Nos interventions sur l'Éducation
Conseils Municipaux de Nantes
Conseil Municipal du 3 février 2023
VŒU « METTRE FIN AUX DESCRIMINATIONS EN MILIEU SCOLAIRE »
Intervention de Valérie Oppelt
« Mes chers collègues, le harcèlement scolaire est un fléau. Il détruit, il tue. Ce matin, je veux avoir une pensée pour la famille et les proches de Lucas. Au moment même où nous débattons, des élèves sont victimes de persécutions, de cyber harcèlement. Car aujourd'hui, le harcèlement ne s'arrête pas une fois les grilles de l'école passées. La pression, les moqueries, les menaces accompagnent le jeune sans discontinuité, sans pause, sans bouffée d'oxygène, jour, nuit, vacances. L'orientation sexuelle, le physique, la couleur de peau, la religion ou simplement un trait de caractère vont être une source de harcèlement. Un drame s'est produit le 7 janvier dernier. Le harcèlement a poussé au suicide. L'Etat et les collectivités, régions, départements et communes doivent aller plus loin main dans la main. La lutte contre le harcèlement est un combat quotidien.
Il ne se résumera par ailleurs jamais à créer des toilettes mixtes, comme vous le laissez imaginer dans ce vœu. C'est un accompagnement des équipes pédagogiques, c'est des moyens déployés comme le programme pHARe qui sont de vraies réponses. Le programme pHARe a été progressivement déployé sur tout le territoire national en 2021, pour atteindre 100 % des écoles élémentaires et collèges publics engagés à la rentrée 2022. Plusieurs dispositifs et outils concrets sont combinés pour prévenir le harcèlement et intervenir lorsqu'il se produit. Dans ce cadre, des actions sont mises en place tout au long de l'année scolaire, comme la formation d'une communauté protectrice autour de l'élève, la rédaction et la mise en œuvre d'un protocole de prise en charge des situations de harcèlement, l'éducation avec 10 heures d'apprentissage par an consacrées à la prévention et au développement des compétences psychosociales des élèves, la sensibilisation par des ateliers à destination des familles et des personnels, la formation d'élèves ambassadeurs dans les collèges.
Nous croyons beaucoup à ce dernier axe, car la parole de pair à pair permet de faire passer les messages et de faire remonter les malaises. C'est dans l'école, dans la classe, au plus près, que l'on peut détecter ces situations. Est-ce la recette miracle ? Non, car des jeunes comme Lucas sont toujours victimes. Est-ce que le fléau du harcèlement est pris au sérieux ? Oui, et nous le disons avec gravité, il est pris au sérieux, car nous n'accepterons jamais le suicide d'un jeune et aucun dispositif n'évitera un tel drame. La vigilance, l'éducation et la tolérance sont nos armes et le combat contre le harcèlement sera continu. Car la bêtise, l'effet de groupe et la haine des différences pourront être combattus, mais jamais éradiqués. Ce combat est continu et prend différentes formes.
En parallèle, des personnels de confiance dans les écoles et les établissements, des référents harcèlement départementaux et académiques répondent aux familles sur les lignes académiques dédiées. Pour l'académie de Nantes, il s'agit du numéro de téléphone suivant, et c'est bien de le diffuser autour de vous : le 02 40 37 33 33. Est-ce qu'aujourd'hui, les enseignements à la sexualité sont correctement assurés ? Non, le ministre lui-même l'a reconnu.
C'est pourquoi, depuis septembre, des instructions ont été diffusées, car ces cours sont essentiels dans l'approche de l'égalité femmes/hommes, dans l'approche des orientations sexuelles et dans l'approche des préventions nécessaires que nous devons à notre jeunesse. La question de la tolérance dans notre société doit se poser à l'école, et c'est pourquoi le ministre Pap Ndiaye a annoncé la création du groupe de sensibilisation aux LGBT-phobies au sein de chaque académie. Mais ce combat doit être conduit par toute la société et pour toute la société.
Que ce soit en son cœur, au sein de l'école ou dans nos quartiers, l'intolérance n'aura jamais sa place. Pour toutes ces raisons, comme l'enjeu dépasse les frontières de notre conseil, comme nous n'avons pas attendu ce vœu pour agir, nous voterons ce vœu pour dire notre totale détermination à éradiquer ce fléau partout. Merci. »
Conseil Municipal du 28 janvier 2022
Quartier Malakoff – Saint-Donatien – Reconstruction de l’école Freinet Ange Guépin – Choix du maître d’œuvre
Intervention de Valérie Oppelt
Merci, Madame la Maire. Avant toute chose, Madame Rodriguez, je voudrais quand même vous dire que vous ne pouvez pas affirmer qu’une crise sanitaire doit être « sécure ». Quand on a un virus qui est complètement imprévisible et une pandémie que l’on n’a pas vue depuis plus de cent ans, il est tout de même un peu « gonflé » de sortir ce type d’argumentaire. C’est de l’attaque vraiment complètement démagogique.
Je voudrais revenir sur l’école Ange Guépin. D’abord, nous saluons l’extension et l’importance de cette extension de cette école sur le quartier Malakoff. Évidemment, les autres écoles du quartier sont déjà sous tension et il faut donner plus de place aux enfants des quartiers. Nous savons aussi que ces tensions sont aussi liées à la décision gouvernementale de dédoubler les classes de CP et CE1 dans ces quartiers REP et REP+.
De toute façon, vous travaillez depuis plus de deux ans avec la communauté éducative et les parents. Cependant, j’ai rencontré récemment les parents et ils regrettent que le travail formidable qu’ils ont effectué, un dossier complet rendu aux lauréats, n’ait pas été pris en compte.
Il faut savoir que la méthode Freinet repose sur cinq axes structurants allant de l’autonomie et la coopération, de la libre circulation dans l’école, de la modularité des bâtiments et de l’ouverture vers l’extérieur, et enfin la représentation des enfants. Tous ces critères, à leur sens, n’ont pas été assez pris en compte dans le choix du projet et du lauréat par le jury.
Nous savons que vous soutenez pourtant ce projet, cette méthode Freinet, et particulièrement vous-même, Madame Rodriguez, car vous connaissez bien cette pédagogie. Vous vous étiez d’ailleurs abstenue, en 2019, avec votre groupe, sur le début du projet tout simplement par peur que la méthode Freinet ne soit pas assez prise en compte. C’est une alerte qui aurait dû être mieux considérée pour répondre à l’inquiétude des parents.
La délibération indique que le choix du projet du lauréat sélectionné répond avant tout aux attentes de la Ville. Je trouve que l’on ne dit pas assez qu’il répond aux parents et à la communauté éducative. Quid des parents et des enseignants, qui donnent beaucoup de leur temps, dans cette méthode ? C’est une méthode qui nécessite encore plus d’investissement de la part des enseignants et souvent, les enseignants vont vers ces écoles et ces méthodes parce qu’ils sont intimement convaincus. Il aurait été bien de les écouter, tout simplement, surtout en cette période qui est particulièrement difficile pour eux.
Pour la réussite du projet, je pense qu’il faut continuer à avancer. Certes, il y a eu un appel d’offres public, un marché public, et le lauréat a donc été choisi. Mais nous, nous avons vraiment deux demandes sur ce dossier.
C’est d’abord de réintégrer les parents pour la suite du projet auprès du lauréat. Cela me semble assez important, pour qu’ils puissent retravailler certains éléments pour mieux appliquer la méthode Freinet dans le projet.
Deuxièmement, c’est commencer une meilleure coopération avec les autres écoles de Malakoff pour qu’il y ait une meilleure mixité sociale dans ce quartier et que toutes les écoles puissent travailler ensemble.
Bref, nous vous demandons une dissociation sur ces délibérations, parce que je crois que nous votons plusieurs délibérations en même temps. Sur celle-ci, notre groupe s’abstiendra. Merci.
Nouvelle intervention de Valérie Oppelt
Merci, Madame la Maire. Je voudrais dire qu’il ne vous a pas échappé que je ne suis pas ministre, Madame Laernoes, je ne sais pas, mais avez-vous l’intention de m’interpeller à chaque délibération, quand vous prenez la parole ? Vous qui parlez de politique politicienne, je pense que ce n’est pas le sujet.
Madame la Maire, je suis d’accord même pour coécrire un courrier, si vous le souhaitez, pour demander à notre ministre de revoir et d’aller plus loin sur les méthodes alternatives, même si je sais qu’il y a déjà eu des concertations pour essayer d’avancer sur ces sujets.
Par ailleurs, s’agissant du manque d’enseignants, cela c’est une réalité, je suis bien d’accord. Je suis moi-même très interpellée et d’ailleurs, j’ai rendez-vous avec la DASEN le mois prochain pour reparler des écoles de Nantes et particulièrement, évidemment, de ma circonscription.
C’est un vrai sujet. C’est pour cette raison que Jean-Michel Blanquer a d’ailleurs annoncé des recrutements supplémentaires de toute urgence pour pallier aussi la situation de crise sanitaire que tous les enseignants subissent actuellement.
Pour avoir moi-même des enfants, je peux dire que c’est clairement très difficile pour eux, actuellement. J’en ai donc évidemment conscience et évidemment, je me bats aussi sur ces sujets-là. Ne transformez pas les propos et s’il vous plaît, j’espère que vous avez l’intention d’arrêter de m’interpeller à toutes les délibérations. Cela devient fatigant, à force. Merci.
Détermination des périmètres scolaires des écoles publiques nantaises – Ajustements et sectorisation de deux nouvelles écoles à la rentrée 2022
Intervention de Mounir Belhamiti
Merci, Madame la Maire.
Comme le disait bien Ghislaine Rodriguez, la planification démographique et la modification des cartes scolaires n’est effectivement pas une science exacte. Mais comme nous avons eu l’occasion d’en échanger avec Madame Rodriguez, moi, je voulais vraiment vous alerter sur la modification qui est opérée à Nantes Nord, dans une école en REP, qui voit ses classes dédoublées – je pense à l’école Le Baut – et qui, en plus, voit les élèves de maternelle accueillis dans des dispositifs préfabriqués. En outre, dans cette école, il y a des classes de toute petite section qui renforcent encore la difficulté d’accueil et d’organisation du groupe scolaire.
Par ailleurs, nous avons à la Jonelière, depuis de nombreuses années, des fermetures de classes, ce qui n’est pas le cas depuis quelques mois, je le reconnais, puisqu’il y a plus d’élèves qui sont inscrits. Dès lors, j’interroge juste cette modification de carte scolaire entre ces deux groupes scolaires, considérant qu’en plus, les lieux qui sont proposés à la modification viennent concerner uniquement de l’habitat collectif en direction des écoles en REP, là où l’habitat pavillonnaire, lui, est toujours préservé, du côté de la Jonelière.
Je m’interroge donc vraiment sur le bien-fondé de cette modification. Je la voterai et nous la voterons en vous faisant confiance, mais je ne manquerai pas de suivre, dans les mois et les années qui viennent, l’évolution d’une carte scolaire que nous avions déjà modifiée à cet endroit avec Myriam Naël lors du précédent mandat. Je conçois aisément que c’est un exercice d’équilibriste qui est très compliqué à maintenir sur le long terme. Je vous remercie.
Conseil Municipal du 15 octobre 2021
Construction d’une nouvelle école sur Nantes Sud
Intervention de Valérie Oppelt
Merci Madame la Maire. Notre groupe souhaitait s'associer à l'hommage envers Samuel Paty qui est un modèle, il ne faut pas oublier, nous avons ce devoir de mémoire vis-à-vis de cet enseignant. Concernant cette délibération sur cette école Nantes sud, évidemment nous nous réjouissons de l'ouverture de cette école. Cependant moi j'avais simplement une question pour savoir comment était traitée la place des enfants en situation de handicap : cette école prévoira-t-elle une place pour ces enfants, une classe ULIS ou une classe d'unités d'enseignements adaptés ? Alors je sais bien que, bon je devance les réponses l'État a toute sa part à prendre en effet, et je me bats moi-même d'ailleurs pour les ARS puissent avoir des budgets supplémentaires dédiés à la place des enfants en situation de handicap dans les écoles et ailleurs. Simplement je pense que les collectivités doivent aussi prendre part sur ces futures créations d'écoles, même chose pour les départements et régions pour les collèges et lycées, donc je souhaitais savoir si quelque chose était prévu sur ce projet. Merci.
Fonctionnements et travaux - Écoles et cours non-genrées
Intervention de Mounir Belhamiti
Merci Madame la Maire. Juste une courte interrogation puisque la délibération sur les ajustements budgétaires fait état des nouveaux enjeux relatifs aux aménagements des cours de récréation. Et autant j’ai, pendant 6 ans, eu la chance Madame le Maire de représenter la ville dans plusieurs conseils d'école, notamment à Nantes Nord, je connais un petit peu quelles sont les demandes et les attentes, à la fois des équipes pédagogiques et des élèves. Je découvre que visiblement nous aurions un problème de cours genrées, sur la ville de Nantes, et qu'il faudrait du coup prendre en compte les prérogatives des cours non-genrées, donc je voudrais que vous nous expliquiez quel problème on a à la ville de Nantes sur cette question, et quels sont les futurs aménagements de cours non-genrées qu’il serait nécessaire à prendre, au vu de cette délibération. Merci.
Nouvelle intervention de Mounir Belhamiti
Juste pour clarifier, je remercie vos adjointes pour leurs clarifications. Chaque fois que vous irez dans le sens de plus d'égalité, plus de mixité à l'école, nous serons avec vous clairement. Après il y a différentes manières de mettre plus d’égalité, plus de mixité dans les cours d'école. On a vu, parce qu’il y a d'autres collectivités qui empruntent ce chemin-là, et c'est salutaire en soit, de faire plus pour ces questions. Je prends l'exemple de la ville de Lyon : votre collègue lyonnais a considéré que parce qu'il y avait trop de petits garçons qui jouaient dans les terrains de foot de certaines cours de récréation alors il fallait supprimer les terrains de foot et les remplacer par d'autres activités. C'est un exemple qui dit une méthode. Je ne pense pas, je vous le dis honnêtement, que ce soit celle qui soit la vôtre et celle de votre adjointe, mais je dis juste attention à comment on met en œuvre ces dispositifs, c'est tout ce que je voulais essayer de comprendre, au vu de ce qui peut être fait dans d'autres villes notamment.
Conseil Municipal du 5 février 2021
Quartier Île de Nantes – Construction d’une nouvelle école
Intervention de Valérie Oppelt
Merci, Madame la Maire. Sur cette délibération et de façon plus générale, Madame Rodriguez, je ne comprends pas, tout d’abord, cette habitude de taper systématiquement sur l’État là où finalement, vous voulez encore plus d’aides de l’État. Arrêtons déjà la démagogie vis-à-vis de l’État.
Sur cette délibération, nous nous félicitons évidemment de la création de cette nouvelle école. Elle correspond bien sûr aux demandes des Nantais et Nantaises, même si je crois que la date de livraison est assez tardive, 2025. Il manque des écoles sur le territoire. Je pense notamment à une école qui m’a interpellée récemment sur un autre quartier, l’école des Agenêts, qui attend une réponse, parce que les parents sont inquiets : ils doivent attendre la rentrée 2022 pour qu’une autre école soit finalisée et qu’elle puisse enfin accepter les enfants. Cela montre bien la situation très tendue sur le territoire, avec évidemment une croissance, un nombre d’habitants qui arrivent à Nantes et dans sa métropole et un besoin qui s’accélèrent de façon exponentielle.
Peut-être y a-t-il eu un petit manque d’anticipation entre 2008 et 2014 sur ces sujets. S’agissant de ce projet, nous nous félicitons aussi de l’arrivée de la politique d’inclusion des enfants porteurs de handicap, par cette arrivée d’unité d’enseignement externalisée avec l’ADAPEI. Il me semble d’ailleurs que le nombre d’enfants qui seront accueillis n’est pas indiqué dans cette délibération. Et de manière générale, j’aimerais connaître un peu plus votre stratégie d’inclusion de tous ces enfants, parce qu’il me paraît important de mieux les inclure dans les écoles nantaises. Or je crois que tous les nouveaux projets ne comprennent pas ce type de classe et d’inclusion. Il serait important de le penser pour tous les futurs projets. Merci.
Intervention de Sarah El Haïry
Merci beaucoup, Madame la Maire. Je vais apporter un complément d’information, un élément supplémentaire à notre discussion. Quand on parle de l’école et quand on parle de la nécessité de la maintenir ouverte, oui, ce n’est pas facile. Oui, les protocoles ne sont pas simples et s’établissent jour après jour. Et pourtant, notre pays est le seul à garder ses écoles ouvertes, parce que, et je pense, Madame le Maire, que vous allez me rejoindre sur ce point-là, c’est ce qui permet l’émancipation de nos enfants. C’est ce qui permet à chacun, finalement, de ne pas voir les inégalités s’accélérer dans notre pays.
Est-ce que c’est facile ? La réponse est non. Bien sûr que non ! Est-ce que cela peut encore s’améliorer ? Mais oui, bien sûr ! Et je crois que quand ma collègue Valérie Oppelt réagit avec, certes, panache, voire avec passion, aux propos de Madame Rodriguez, c’est toujours en saluant, évidemment, le soutien et l’engagement de la Ville dans le déploiement du bâti, mais c’est simplement pour dire : faisons bloc, continuons à faire bloc !
Le plus facile, évidemment, est de ne pas s’adapter, de ne pas écrire et partager ces protocoles en plein milieu du week-end et finalement, de choisir la sécurité des sécurités, c’est-à-dire la fermeture. Mais qui en pâtirait le plus ? Les enfants. Donc moi, j’en profite, parce que j’ai senti dans vos propos la passion que ce débat générait, voire l’énervement, voire l’agacement, et je l’ai entendu, pour dire : Madame la Maire, continuons à faire ce que nous faisons parce que nos écoles sont ouvertes grâce à la mobilisation des agents de la Ville, des recteurs, des enseignants, évidemment, qui permettent cette continuité pédagogique. Et je crois que cela fait la fierté de notre pays, parce que tout autour de nous, les écoles sont fermées. Et là, nous faisons bloc.
Alors gardons cette énergie pour continuer, pour améliorer tout ce que nous pouvons améliorer en termes de diffusion de l’information, d’anticipation dans l’information, et vous savez, Madame la Maire, encore plus que moi, et très largement, par rapport à tous nos collègues, que le pilotage se fait également par rapport à la situation sanitaire, jour après jour, pour préserver l’essentiel. L’essentiel, cela reste les écoles et évidemment, le corps pédagogique dans sa globalité.
Conseil Municipal du 2 décembre 2020
Politique publique petite enfance – Multiaccueils municipaux – Expérimentation de couches
lavables
Intervention de Valérie Oppelt
Merci. Nous comprenons l’ambition zéro déchets et l’ambition santé, d’ailleurs, de l’expérimentation sur l’utilisation des couches lavables sur ces deux sites, à condition qu’elles soient réellement une demande des parents et des professionnels, et non une petite promesse tenue lors d’une alliance entre l’EELV et le PS. Je suis d’ailleurs assez surprise de voir quelles sont vos priorités sur ce mandat, sur la mise en place des actions pour sauver notre planète.
Sur cette délibération, j’ai quand même quelques questions avant de la voter, qui me semblent importantes. Les parents ont-ils été consultés ? Sur la consommation d’eau et l’impact réel pour répondre à nos inquiétudes sur le climat, quels sont les éléments chiffrés ? Je m’inquiète aussi sur la condition du travail des équipes qui vont intervenir sur le lavage de ces couches. Je pense que ce n’est pas une tâche qui doit être vraiment drôle à réaliser au quotidien. Enfin, la généralisation : c’est important, sur l’expérimentation, de la prévoir en amont, cette généralisation, sur la pénibilité du travail qui sera prise en compte. Le personnel municipal sera-t-il associé ? D’ailleurs, est-il d’accord ? Il y a de nombreuses questions qui me semblent importantes à soulever avant l’expérimentation. Cela montre d’ailleurs une expérimentation, ce n’est pas un simple outil de communication pour faire plaisir et se faire plaisir. Merci.